Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog d'André Boyer

LIMITER LE RÉCHAUFFEMENT DU CLIMAT

5 Février 2018 , Rédigé par André Boyer Publié dans #PHILOSOPHIE

LIMITER LE RÉCHAUFFEMENT DU CLIMAT

 

Pour que l’humanité parvienne à limiter le réchauffement de la planète, il lui faut réduire les émissions de gaz à effet de serre.

 

 

Parmi les activités humaines qui provoquent l’émission de gaz à effet de serre, 60 %, proviennent du CO2 dégagé lors de la combustion des carburants fossiles pour la production d’électricité, les transports, les processus pétrochimiques et industriels et le chauffage. Il s’y ajoute la déforestation, qui est responsable de 15% des émissions de gaz à effet de serre.

Ce constat a conduit la communauté internationale à se manifester à plusieurs reprises, après le rapport fondateur du Club de Rome (1972) : 

  • En 1992, une Conventioncadre des Nations Unies sur les changements climatiques a été approuvée à Rio de Janeiro, sans objectif quantitatif et timing précis.
  • En 1997, le Protocole de Kyoto a permis de prendre des engagements stricts. Il est entré en vigueur en février 2005, a été ratifié par 193 pays, mais n’a été que partiellement respecté, notamment par  les Etats-Unis, qui sont de loin, on s’en doute, les plus gros pollueurs avec la Chine. 
  • En 2015,  196 pays sur les 197 que compte l'ONU ont signé ou se sont engagés à signer l'accord de Paris sur le climat, ce qui fait que ce texte est le plus largement signé de l'histoire de l'humanité. L'accord prévoit de contenir le réchauffement climatique « bien en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels » et de diminuer les émissions des gaz à effet de serre durant les années 2150-2200 jusqu’à un niveau qui permettra de les absorber par les puits de carbone (forêts, océans, techniques de capture et stockage du carbone). Les critiques de l’Accord de Paris soulignent l’irréalisme de ses objectifs, car la  probabilité de limiter le réchauffement climatique à 2 °C d’ici 2100 serait faible, et l’insuffisance des moyens, étant donné que l’accord n'est que partiellement contraignant du point de vue juridique.

Pour la mise en œuvre de ces accords, un certain nombre de moyens doivent être en effet mobilisés pour réduire l’empreinte humaine sur le climat.

On peut répertorier des domaines d’intervention possibles sur le style de l’humanité :

  • L’évolution de l’alimentation, qui devrait donner la préférence aux produits locaux, frais et de saison, en évitant les cultures en serres chauffées, la réfrigération et le conditionnement. Il s’agit aussi de réduire la quantité de viande consommée, puisque 18 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre sont dus à l’élevage du bétail, alors qu’il faut en moyenne 7 kg de céréales pour produire 1 kg de viande. On est loin de tout ça.
  • Ensuite, réduire les émissions de CO2 dues au transport, qui est responsable de 14 % des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial, parmi lesquelles le transport routier compte pour 70 %. Alors que l’émission moyenne de CO2 d’un Français pour assurer sa mobilité est de 3 125 kg par an, un voyage en avion de Paris à New York représente à lui seul 3 880 kg de CO2 par personne, équivalent de 20 000 km de conduite en voiture. Les voitures électriques sont conçues pour réduire ces émissions, en attendant que les navires et les avions limitent leurs propres émissions
  • De plus les habitations et les bureaux peuvent aisément réduire leur consommation énergétique en mazout, en gaz naturel et en électricité grâce à de meilleures isolation et organisation. À cet égard, la croissance folle de la climatisation en Chine ne laisse d’inquiéter. Il s’y ajoute le développement d’Internet, l’accumulation des Big Data participent de plus en plus à la consommation de l’énergie et donc à la diffusion des gaz à effet de serre, puisqu’il est désormais générateur de plus de 10% de la consommation d’énergie électrique.

 

Les pistes ne manquent donc pas, du côté des consommateurs, pour réduire la consommation des gaz à effet de serre, sans entrainer des effets trop négatifs sur le cadre de vie humain. Dans le même temps, il s’agit d’accroitre la production d’énergie propre, de rationaliser sa consommation ou, à défaut d’agir carrément sur le climat.

À SUIVRE

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article