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Le blog d'André Boyer

LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES

23 Janvier 2018 , Rédigé par André Boyer Publié dans #PHILOSOPHIE

LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES

La Terre, tout au long de l'histoire de son histoire, a connu des changements climatiques, qui ont toujours été imputables à des causes naturelles jusqu’à l’avènement de l’agriculture, il y a dix mille ans. Or, depuis trois siècles, ce rôle de l’humanité dans le changement climatique s’est accru, du fait du développement industriel.

Le système climatique est un réseau complexe d'interactions entre l'atmosphère et les océans. L’atmosphère, avec ses courants, ses turbulences et ses stratifications, est composée d'un mélange de gaz et de quelques matières solides d’origine naturelle ou humaine, appelés aérosols. On sait que, pour sa part, le gaz est composé au niveau de la mer à 78% d'azote gazeux et à 21% d'oxygène gazeux, le 1% restant étant représenté par des gaz rares, de la vapeur d'eau, de l’ozone et des gaz à effet de serre. Ce sont les variations de ce 1% qui contribuent actuellement à modifier la température de l’atmosphère terrestre.  

La température moyenne à la surface terrestre dépend à la fois de la quantité de rayonnement solaire et de la quantité de chaleur retenue par l'atmosphère. Une partie de l’énergie solaire  est réfléchie par l'atmosphère et la surface terrestre, c’est ce que l’on appelle l’effet albédo. La  neige fraîche possède un albédo de 80 à 95%, les nuages de 40 à 90%, les prairies de 25% à 30%, les forêts de 10% à 20%, mais en moyenne, la Terre possède un albédo de 30 à 35% alors que la Lune, avec sa surface composée de roches volcaniques, a un albédo de seulement 7%, ce qui signifie qu’elle absorbe beaucoup plus de rayonnements solaires que la Terre.

Sur la Terre, entre les rayonnements entrants et sortants, s’établit un équilibre qui y maintient une température moyenne plus ou moins constante dans le temps autour de 15 degrés, alors que, s’il n’y avait pas d’atmosphère, la température moyenne serait de moins 18°C.

Cependant, au cours des 4,6 milliards d’années de l’histoire de la planète, de grands changements climatiques ont eu lieu : il y a cent millions d’années, des dinosaures vivaient eu Europe dans un environnement tropical, alors qu'il y a quinze mille ans une calotte glaciaire s’étendait en  Europe jusqu’au nord des Pays-Bas.

Ces changements climatiques s’expliquaient alors par des causes naturelles, comme les éruptions volcaniques qui envoient très haut dans l’atmosphère des poussières et des particules de soufre. En 1991 par exemple, l’éruption du volcan Pinatubo aux Philippines a empêché le réchauffement de l’atmosphère pendant trois ans.

De même, l’impact d’une météorite dans le Yucatan a creusé  un cratère de 180 kms de diamètre et provoqué  un gigantesque tsunami à l’époque des dinosaures, provoquant, selon une théorie la disparition brusque des dinosaures.

Parmi les phénomènes naturels qui impactent le climat, il faut aussi citer les courants marins. Le célèbre El Niño, qui décrit le réchauffement d’eaux habituellement froides le long de la cote ouest de l’Amérique du Sud, intervient certaines années à la période de Noël, d’où le nom  d’El Niño, l’Enfant Jésus. Ses effets se manifestent jusqu’en Australie et en Asie du Sud Est, où il entraine une forte sécheresse, avec des récoltes réduites et des incendies de forêt.

Pour être complet, la rotation de la Terre elle-même varie sur son orbite, ce qui, selon la théorie de Milankovitch, expliquerait les passages successifs de périodes glaciaires à des périodes interglaciaires au cours des deux millions et demi d’années passées et enfin le nombre de taches solaires influe aussi, de façon limitée semble t-il, sur le climat sur la Terre.

Or, chaque modification du système climatique peut générer des mécanismes de rétroaction, ce qui peut provoquer une réaction en chaîne. Par exemple, lorsque la température moyenne augmente, il y a plus de vapeur d’eau dans l'atmosphère ce qui génère un effet de serre supplémentaire qui provoque à son tour un nouvel accroissement de la température. Et ainsi de suite.

 

C’est pourquoi on peut penser que l’intervention de l’homme est susceptible de provoquer des changements de climat incontrôlables.

 

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O
on peut penser... Pensez donc ... C'est ça la science ?
Répondre
A
Je partage votre point de vue sur le caractère préscientifique de la climatologie et sur votre aversion pour la manipulation de l'opinion. Il reste tout de même des faits, autour de l'impact de l'industrialisation, qui ne sont pas imaginaires. Ce qui n'est pas démontré, c'est la corrélation entre les effets de l'industrialisation et le climat. Il reste qu'avec la croissance démographique et le développement économique combinés, l'objectif de modération de la consommation me semble souhaitable, quelle que soit la température de la Terre. <br /> Mais ce n'est qu'une opinion, pas une "vérité scientifique"... <br /> AB
O
Il n' y a surtout aucune preuve et aucune capacité à modéliser le climat (ni même à évaluer des changement de températures de quelques degrés sur de courtes périodes pas plus que de faire des corrélation la où les coïncidences ne sont déjà pas évidentes). La climatologie au mieux est une pré-science , mais es, en l'état, plutôt une pseudo-science par ailleurs corrompue car idéologique et engagée dans un combat politique. Sans parler de sa propension manipulatrice à utiliser l'annonce de l'apocalypse. Bref une vraie religion obscurantiste avec des gurus qui manipulent l'opinion pour occuper leur place de pouvoir.<br /> Pour devenir une science la climatologie devrait tout remettre à plat et reprendre à zéro et cela dans la discrétion des laboratoires et des publication scientifiques loin des médiats et de la politique. On peut le penser surtout le rêver. La science est en danger non que le grand public ne lu fasse plus confiance, mais parce que ceux qui se prétendent scientifiques le sont de moins en moins.
A
En effet, il n’y a pas de preuves absolues