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Le blog d'André Boyer

VEILLÉE D'ARMES EN ALGÉRIE

13 Avril 2021 , Rédigé par André Boyer Publié dans #INTERLUDE

VEILLÉE D'ARMES EN ALGÉRIE

Le lancement de l’INSCAE a commencé en 1988 pour moi, avec des missions qui se sont déroulées durant cinq ans. Mais durant ces années-là, j’ai mené bien d’autres actions universitaires.

 

Mon enseignement et mon projet de création d’un IAE m’avait poussé à écrire un article, « Enseigner la gestion en Chine » qui avait été publié dans la Revue Française de Gestion en 1986, mes interventions en Afrique à publier en 1987 « Priorité du Macro-Markéting Africain :les moyens d'action » dans la Revue Française de Marketing.

En outre, mon travail avec Kristian Palda avait entrainé toute une série de publications sur les choix publics, notamment dans le domaine de l’innovation et un article que j’ai déjà signalé sur les décisions dans les collectivités locales, qui me tenait particulièrement à cœur parce qu’il était lié à mes fonctions de conseiller municipal à Puget-Théniers.  

En 1988-1989, je me contentais de travaux dans la même veine, proposant des communications sur la gestion publique, sur la Côte d'Ivoire, sur le Marketing des Services Publics au congrès de l’AFM à Clermont, sur l’éthique des organisations à Casablanca  qui se tenait dans la remarquable Bibliothèque offerte à la ville de Casablanca par le roi d’Arabie Saoudite et j’utilisais mon expérience chinoise pour proposer un document de recherche sur la consommation familiale des chinois, document qui fut publié mais qui n’eut, à tort à mon avis, aucun succès.

Ce rappel pour écrire que je ne me contentais pas de me promener ici et là, en Chine, au Canada, à Madagascar ou au Maghreb, mais que j’effectuais aussi mon travail de recherche, sans compter mon enseignement qui m’a conduit à cette époque en Syrie.

Cependant l’année 1989 allait se révéler extraordinairement riche, avant même le printemps de Pékin et  la chute du Mur de Berlin. Dés le début 1989 en effet, j’étais impliqué par l’entremise de la FNEGE sur trois fronts, avec une formation organisée en Algérie, le lancement d’une école en Bulgarie et le recrutement de nos étudiants en Chine.

Commençons par l’opération la plus proche et d’ailleurs la première par ordre chronologique, l’Algérie, qui allait durer pour moi de 1989 à 1992, avant que le programme ne soit rapatrié en France pour cause de guerre civile. Je présente cette action d’un trait afin de conserver l’unité d’action de ce récit avant de traiter successivement de la Bulgarie et de la Chine.

Si je connais mieux le Maroc, je n’étais pas complètement étranger à l’Algérie à laquelle je m’intéressais beaucoup, notamment par le biais d’une thèse que je dirigeais sur son agriculture. J’avais également donné un cours sur place (ce n’était pas encore le temps des cours en distanciel) au CNAT (le Centre National d’Assistance Technique) à Alger en 1986. Cela ne m’avait laissé aucun souvenir particulier, sauf que j’avais bien remarqué qu’Alger était bien la plus belle ville française après Paris du point de vue architectural, compte tenu des extraordinaires perspectives qu’offrait la baie.

En 1988, le CNAT, cet important organisme de formation étatique, obtint un contrat pour organiser un cycle de formation à la gestion au sein du Ministère de l’Équipement algérien et proposa à la FNEGE de l’organiser, qui me mandata à son tour.

Ce fut une grande expérience. Bien sûr, les ingénieurs et cadres du CNAT ne savaient rien, ou faisaient semblant de ne rien savoir car ce n’était pas « politically correct » de savoir quelque chose, de la gestion capitaliste que nous étions chargé leur enseigner.

 

Mais le plus interessant était ailleurs, au cœur du couple infernal où je venais d’être propulsé, du fait des rôles que jouaient avec application les partenaires français et algériens.

 

À SUIVRE

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