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Le blog d'André Boyer

LES ENCG EN GESTATION

15 Octobre 2023 , Rédigé par André Boyer Publié dans #INTERLUDE

ENCG SETTAT

ENCG SETTAT

 

 

Dans cette rubrique que j’ai appelé « Interlude », réservée aux lecteurs de ce blog qui me connaissent, j’ai commencé à traiter cet été de ma vie universitaire récente. Mais la réaction de mes lecteurs m’a montré qu’ils étaient plus intéressés par le récit de mes histoires anciennes qu’actuelles, que je vais donc laisser murir.

 

Lors des quatre années de direction de l’IECS Strasbourg, j’ai très peu écrit, car je n’avais évidemment que fort peu de temps disponible. À peine, en 1992, un petit article sur mon expérience, avec « L'exportation de la gestion dans les pays d'Europe Centrale et Orientale (Centre Inffo). » et un article dans la Revue Française de Gestion, dirigée alors par mon ami Renaud de Rochebrune aujourd’hui décédé, intitulé « Le Marketing-mix écologique », écrit en collaboration avec Christophe Poisson, prélude à une thèse qu’il soutiendrait plus tard. 

Puis en 1995, deux ouvrages liés l’un à l’autre, l’Essentiel de la Gestion aux Éditions d’Organisation, autour de l’idée ambitieuse d’offrir un panorama de la gestion, à mi-chemin entre un dictionnaire et une encyclopédie. Ce livre m’a demandé un travail considérable, qui n’a jamais été dépassé par aucun des autres livres consacrés à la gestion que j’ai écrits. Je n’en ai, comme on peut s’en douter, pas été récompensé par un grand succès de librairie, mais j’ai du moins pu en tirer un ouvrage en tchèque avec la forte collaboration de mes amies Hana Machkova et Stanislava Hronova, toutes deux impliquées dans l’aventure de l’IFTG, intitulé « Strucny Vykladovy Slovnik Managementu ».

Je n’ai pas beaucoup écrit, mais, en dehors de la direction de l’IECS Strasbourg, j’ai largement contribué en 1993 à la création des trois premières ENCG (École Nationale de Commerce et de Gestion) au Maroc, plus précisément à Settat, Agadir et Tanger. Depuis, signe de leur succès, elles ont essaimé dans toutes les grandes villes du Royaume.

Dans le cadre de la coopération franco-marocaine, le Ministère des Affaires Étrangères (MAE) français avait organisé une mission chargée d’évaluer et d’organiser ces écoles de gestion qui étaient en construction dans les trois villes précédentes.

Le but du Ministère Marocain était de professionnaliser une partie de l’enseignement supérieur de gestion, qui était jusqu’alors l’apanage d' écoles privées, à l'exception de l'ISCAE, fortement adossées à des Écoles de Commerce souvent françaises, et corrélativement, de réduire les effectifs colossaux inscrits dans les Facultés de Sciences Économiques et de Gestion des grandes villes marocaines, à commencer par Casablanca.

Le gouvernement marocain avait besoin des avis d'un groupe d'experts pour rationaliser l'organisation de ces écoles, en dehors des querelles intra-marocaines sur le modèle à suivre, marocain, français, américain ou tout autre variante. La France ayant proposé son assistance pour l'expertise et pour la formation des cadres des futures écoles, le Maroc avait implicitement choisi le modèle français des écoles de commerce. Le MAE s'était adressé à la FNEGE qui avait proposé trois experts avec des profils complémentaires, Jean-Pierre Helfer, alors Directeur de l'IAE de Paris, Michel Klein, Professeur de Finances à HEC Paris et moi-même, Directeur de l'IECS Strasbourg.

 

C'était théoriquement une répartition idéale avec un représentant du public, du privé et du semi-public, mais voilà, les circonstances ont modifié radicalement l'équilibre de ce groupe d'experts...

 

À SUIVRE

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