Petit lexique churchillien
23 Octobre 2012 Publié dans #PHILOSOPHIE
Classé selon mon propre ordre alphabétique, en d’autres termes de manière arbitraire, un petit vadémécum pour faire face à presque toutes les situations de la vie et donc de l’adversité (mes commentaires sont entre parenthèse).
Capitulation (pour commencer, un grand classique churchillien)
Ne cédez jamais, jamais, jamais, jamais, jamais, sur rien, de grand ou de petit, d’important ou de secondaire, ne cédez jamais si ce n’est pour l’honneur ou par bon sens. Ne fléchissez jamais face à la pression, ne vous inclinez jamais devant la puissance apparemment écrasante de l'ennemi.
Chance (il faut avoir la lucidité et le courage de la saisir)
Au cours de leur vie, chacun d’entre nous rencontre sa chance. Malheureusement, la plupart d’entre nous prennent peur, détournent la tête et font comme s’il ne s’était rien passé.
Citation (et pan sur mon bec)
Pour une personne non éduquée, ce n’est pas une mauvaise chose de lire des citations…
Combat (il faut savoir se battre au bon moment, ou périr)
Si vous ne vous battez pour la bonne cause quand vous pouvez aisément gagner sans bain de sang; si vous ne vous battez pas quand la victoire est certaine et peu couteuse, le moment viendra ou vous devrez vous battre dos au mur avec une faible chance de survie.
Il peut même apparaître une situation encore pire : vous pourrez avoir à vous battre quand il n’y aura plus aucune chance de victoire, juste parce qu’il vaut mieux mourir que vivre comme un esclave.
Conciliation (contre l’esprit de tolérance, si répandu aujourd’hui parce qu’il est le cache sexe de la lâcheté)
Un conciliateur est une personne qui nourrit un crocodile en espérant qu’il la dévorera en dernier.
Courage (sans lui, les autres qualités ne valent rien, puisqu’elles ne peuvent pas être mises en œuvre)
Le courage est à juste titre considéré comme la toute première des qualités humaines, parce que c’est le courage qualité qui permet à toutes les autres qualités de s’accomplir.
Crime (qu’on le tolère ou qu’on le réprime avec sauvagerie)
La manière dont est traité le crime et dont sont considérés les criminels est un des tests les plus révélateurs de ce qu’est la civilisation, dans n’importe quel pays.
Démocratie (peut–être le texte le plus cité et le plus galvaudé de Churchill, parce qu’après cette forte pensée, il reste à définir et à appliquer ce que l’on appelle la démocratie)
On a essayé et on essaiera toutes sortes de formes de gouvernement dans ce monde imparfait et malheureux. Personne ne prétend que la démocratie est parfaite ou répond à tous les problèmes. Néanmoins, on considère que la démocratie reste la pire forme de gouvernement à l'exception de toutes celles que l’on a essayé au cours du temps.
Détermination (le discours qui suit prend toute sa valeur quand l’on sait qu’il a été prononcé en pleine débâcle française, le 4 juin 1940 !)
Nous ne faiblirons pas, nous n’échouerons pas. Nous irons jusqu'au bout, nous nous battrons en France, nous nous battrons sur les mers et les océans, nous nous battrons avec de plus en plus de force et de confiance dans les airs, nous défendrons notre île, quel qu'en soit le coût, nous combattrons sur les plages, nous nous battrons sur les terrains d'atterrissage, nous nous battrons dans les champs et dans les rues, nous nous battrons dans les collines. Nous ne nous rendrons jamais, et même si, ce que je ne crois pas un seul instant, cette île ou une grande partie de cette dernière est envahie et réduite à la famine, alors notre empire au-delà des mers, armé et protégé par la flotte britannique, continuera la lutte jusqu'à ce que, au moment où Dieu le voudra, le Nouveau Monde, avec toute sa puissance et de force, viendra à notre aide pour libérer l’Ancien Monde.
École (le pire moment de la vie de Winston Churchill, et pas seulement de la sienne! Que fait-on de ns enfants dans notre système éducatif ?)
En tant qu’enfant, j’étais heureux avec mes jouets à la nursery et chaque année de ma vie d’homme, je suis devenu de plus en plus heureux avec le temps qui passe. Mais l’intermède de l’école constitue une tache grise sombre dans le cours de ma vie. C'était une suite infinie de soucis qui, sur le moment, ne me semblaient pas secondaires, de dures tâches dont je ne voyais pas l’intérêt, c’était un temps inconfortable qui n’était fait que de contraintes et de monotonie sans but…
À suivre…