L'ÉLECTION D'HILLARY CLINTON MENACÉE PAR LES "DÉPLORABLES"
21 Septembre 2016 , Rédigé par André Boyer Publié dans #ACTUALITÉ
À ce jour, il me paraît évident que Donald Trump est en capacité de remporter les élections US, n’en déplaisent à l’ensemble des medias français qui le couvrent d’injures et de sarcasmes depuis qu’il a émergé en politique.
Ces medias, à l’unisson de la grande majorité des medias américains, ont d’abord annoncé que Trump ne gagnerait jamais les primaires, puis une fois les primaires remportées, qu’il était loin derrière Clinton dans les sondages. Et ceci, jusqu’à la semaine dernière, quand en quelques jours Hillary Clinton a prononcé sa fameuse phrase sur les « déplorables » avant de littéralement s’affaisser devant une caméra sans doute tenue par un des «déplorables » qu’elle dénonce.
C’est alors que le rideau s’est brusquement déchiré.
Que se passe t-il donc devant nos yeux aveuglés par le discours médiatique ? C’est tout simplement le temps de la colère de l’opinion publique qui se manifeste, colère contre des politiciens qui mettent en danger la société formée de ces gens qui sont aussi des électeurs, malheureusement pour les politiciens.
Déjà en juin, le Brexit était la manifestation d’une rébellion de l’opinion publique contre l’idéologie mortifère de ses élites. Aujourd’hui, de l’autre côté de l’Atlantique, le même esprit de révolte anime le vote Trump.
En août, ignorant ce signal, la victoire de Trump était considérée comme hautement improbable par les commentateurs sophistiqués de Washington, car il n’était à leurs yeux qu’une « grande gueule » incapable d’entrer à la Maison Blanche. Par contraste, son opposante démocrate Hillary Clinton était dépeinte comme la candidate idéale, capable d’exprimer des opinions convenables et bourrée d’expérience.
En septembre, le tableau a totalement changé. Selon le dernier sondage du Los Angeles Times, Trump mène de six points devant Clinton au niveau national et il est en tête dans les deux États clés de Floride et de l’Ohio. Tous les jours, dix sondages donnent des signaux contradictoires, maisl il demeure que la perspective d’une victoire de Trump apparaît comme tout simplement scandaleuse pour les libéraux américains, tant ils restent convaincus de leur supériorité. Pour eux, un tel résultait représenterait la victoire de la populace ignare sur les élites éduquées.
Qu’ils s’y préparent donc à tout hasard, car un tel mépris illustre précisément à quel point ils ont été incapables de comprendre l’attrait de Trump pour ses électeurs, qui consiste à ramener de la détermination et du patriotisme à la présidence des Etats-Unis.
On a vu en effet les activistes pro-Hillary tellement englués dans le «politically correct » qu’ils ont applaudis à tout rompre quand, à une réunion LGBT destinée à réunir des fonds, Hillary Clinton a fait sa fameuse déclaration au sujet des partisans de Trump : « La moitié des électeurs de Donald Trump peuvent être regroupés dans un panier de gens déplorables, selon elle. Car ils sont, a t-elle déclarée, racistes, sexistes, homophobes, xénophobes, islamophobes ! ». Elle révélait ainsi son arrogance face à des millions d’Américains qui étaient coupables du crime de ne pas partager sa conception politique identitaire.
Nombre de déclarations de Trump ont soulevé de même des commentaires outragés, comme sa proposition d’interdire temporairement l’entrée des musulmans ou de construire un mur le long de la frontière mexicaine. Ces commentaires passaient par pertes et profits la peur des « déplorables » face au terrorisme et leur indignation face à l’anarchie provoquée par des millions d’émigrants illégaux.
Les détracteurs de Trump ont également dénoncé son manque d’expérience dans le domaine des affaires étrangères comme si le chaos qui régné au Moyen Orient était un bienfait engendré par l’expérience des dirigeants actuels, ce dont ne semblent pas convaincus les « déplorables » qui ont de plus vu Trump apporter adroitement son soutien au Brexit alors qu’Obama venait en Grande-Bretagne menacer en vain les électeurs britanniques.
Enfin, les « déplorables » conviennent que Trump, cas unique parmi les candidats modernes à la Présidence des Etats-Unis, n’a jamais été élu, tout en y voyant bizarrement un avantage car ils pensent qu’il n’a pas été contaminé par la pensée unique qui paralyse le personnel politique.
La détermination qu’ils attendent du futur Président a été bien illustrée, selon eux, par la réaction de Trump aux bombes à New-York : « Il vaut mieux que nous soyons vraiment dur maintenant, les gars », une réaction simpliste certes, mais tout à fait opposée à celle d’Hillary Clinton qui a débité les platitudes habituelles au sujet de la nécessité d’attendre le résultat de l’enquête. Elle imagine vraiment que c’est ce que les «déplorables » veulent entendre ?
Alors, je vous en prie, ne perdez pas de temps avec les balivernes de medias qui vont à satiété vous répéter maintenant que l’élection est serrée et tournez désormais votre regard critique vers l’élection française : vous croyez toujours que le candidat désigné par les medias va être élu?