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Le blog d'André Boyer

Insurrection

30 Janvier 2011 Publié dans #ACTUALITÉ

insurrectionOn apprend depuis Juba, la future capitale du Soudan Sud, que prés des 99% des Sud Soudanais ont voté en faveur de la sécession avec le Nord Soudan lors du référendum pour l'indépendance qui s'est tenu du 9 au 15 janvier 2011, selon les résultats publiés dimanche par la commission électorale du Sud Soudan portant sur 3.851.994 bulletins déposés.

Au Nord, le président soudanais Omar el Béchir s'est déjà engagé à reconnaître la sécession du Sud Soudan, promettant des relations fraternelles avec le nouveau pays, le 193e au monde. C’est ainsi que va naître le 193e pays du monde, un pays dont le nom n’est pas encore déterminé, de la taille de la France et qui va rassembler une population à peu prés homogène d’un peu moins de 10 millions d’habitants. Pour atteindre ce résultat, il aura fallu toute une génération de guerre, de meurtres et d’exactions pour y parvenir.

Combien de temps, de guerre et de souffrance faudra t-il pour reconnaître que la Cote d’Ivoire doit être divisé en deux régions autonomes, Nord et Sud ? combien faudra t-il de temps pour que les pays africains trouvent leurs frontières  « naturelles », c’est-à-dire celles qui respectent le moins mal possible les différences entre des populations de religion, de culture, de langue différentes ?

Peut-être moins longtemps que l’on croit, lorsque l’on voit le maelström qui est en train d’emporter les régimes arabes construits sur le modèle nassérien un demi-siècle auparavant. Leurs dirigeants veulent ignorer l’évolution de leurs populations, celle du monde. Ils croient qu’en coupant le téléphone et Internet, ils vont décourager l’insurrection alors qu’ils l’exaspèrent en un feu brûlant qui emporte les commissariats et leurs policiers apeurés, les prisons et leurs gardiens en fuite, les chars et leurs équipages qui fraternisent avec la foule en révolte, leurs palais dans lesquels ils se ratatinent soudain  à la recherche de leurs avions et de leurs comptes en banque ?

Ici, en France, dans le pays le plus centralisé du monde, arquebouté sur un système de privilèges et de connivence qui date de plus d’un demi-siècle, on ferait bien de s’interroger sur le soulèvement en gestation de populations auxquelles on ne promet que  privations et brimades au nom d’une pyramide pseudo démocratique de pouvoirs dont on a confisqué toutes les clefs ? 


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L'énergie de Richelieu au service du Roi

26 Janvier 2011 Publié dans #HISTOIRE

L’énergie de Richelieu au service du roi 

Après Henri IV et l’intermède de la Régence, Louis XIII poursuivit ardemment la politique d’accroissement de la puissance royale, au prétexte du coût pharamineux de la guerre de Trente ans.

Louis_XIII_Richelieu_devant_La_Rochelle.jpgPour le pouvoir en place, quel qu’il soit, la guerre est en effet pain béni pour accroître les effectifs de l’armée, pour mieux contrôler le pays et pour accroître la pression fiscale.

L’installation des intendants dans les provinces, la centralisation administrative qui jouait au bénéfice de la ville de Paris montrent combien le poids de l’État s’appesantit sur l’ensemble de la société française. Il faut noter que Louis XIII a pu s’offrir le luxe de soutenir envers et contre tous un Richelieu contesté de toutes parts, ce qui donne une idée de la force de l’absolutisme royal sous son règne. 

Richelieu avait le culte de la puissance du pays, qui supposait l’établissement d’un pouvoir monarchique incontesté. Dans ce dessein,  il a su imposer durement à l’intérieur du pays l’obéissance au roi et la crainte de ses troupes au-dehors. De 1624 à sa mort, il fut durant dix-huit années le principal ministre de Louis XIII, mettant toute son énergie à renforcer le pouvoir du roi, même si le sien propre a parfois semblé vaciller sous les coups des conjurés. Son programme consista à « ruiner » le parti huguenot, à rabaisser « l’orgueil » des grands, à ramener tous les sujets à leur « devoir » et à relever le « prestige » du roi auprès des nations étrangères.

Or, la France du XVIIsiècle restait un ensemble disparate. Les pays d’états avaient des privilèges que n’avaient pas les pays d’élections. Chaque ville avait des libertés qu’elle entendait bien défendre. L’Edit de Nantes donnait aux Protestants des places de sûreté, le droit de réunion, le droit de représentation auprès du souverain, ce qui outrageait la doctrine de la monarchie absolue qui avait cours dans le monde des officiers de justice, lesquels avaient pratiquement l’hérédité de leurs charges depuis l’édit de la Paulette en 1604. Les officiers du roi cherchèrent à amoindrir les pouvoirs des justices seigneuriales. On installa à côté des grands fiefs des « juges d’appeaux » pour attirer les causes des justiciables. Le Conseil du roi devint le suprême arbitre des différends entre tous les sujets. La coutume de Paris, par-delà la diversité des coutumes locales, tendit à devenir un « droit commun coutumier » français. Une nouvelle étape vers la centralisation fut franchie avec la multiplication des intendants de justice, de police et de finance, choisis pour la plupart dans le corps des maîtres des requêtes. En raison des guerres incessantes, les besoins toujours grandissants d’argent conduisirent le gouvernement à augmenter tailles et gabelles et à affermer l’impôt à des traitants fort impopulaires auprès des populations. Pour percevoir l’impôt et protéger les partisans, la monarchie eut recours non plus à des officiers, mais à des commissaires, toujours révocables, à la différence des premiers.

Richelieu a agi en faveur du pouvoir royal avec progressivité et prudence, veillant à ce que la parole du Roi soit respectée mais ne laissant jamais impunies la rébellion ou la résistance au pouvoir du Roi. Il a recherché l’unité religieuse sans toutefois l’imposer par la violence. C’est ainsi qu’il a supprimé les privilèges politiques des Protestants en menant le siège de La Rochelle avec une détermination implacable, mais a su faire preuve de modération en confirmant les privilèges religieux de l’Édit de Nantes. À partir de 1629, il a convaincu le roi de pratiquer une politique étrangère plus agressive qui provoqua l’accroissement automatique de la pression fiscale qui  entraîna elle-même des révoltes populaires dans presque toutes les provinces. Il « réussit » à renforcer l’emprise du pouvoir royal sur tout le pays, au prix d’une fiscalité écrasante qui provoque une extrême misère du peuple de France. Aussi la nouvelle de la mort d’Armand Jean du Plessis, cardinal duc de Richelieu, provoqua t-elle la multiplication des feux de joie dans la plupart des provinces du Royaume !

Richelieu exerça le pouvoir d’une main de fer pour ce qu’il croyait être le bien du royaume et il fut à ce titre l’un des plus grands hommes d’État que la France ait compté. Il est l’accoucheur d’une France où le pouvoir de l’État ne connaît pas d’opposants, ce qui est toujours vrai.

C’est pourquoi Charles De Gaulle a vu en lui, avec de nombreux historiens, le créateur de la France moderne. Pour ma part, j’écrirais plutôt le créateur de l’État français moderne.  Après Louis XIII, Louis XIV s’empara de cet outil qu’il exploita avec une telle intensité qu’il parvint de la sorte à épuiser les ressources  du pays.

 

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Ils sont fous, ces Suédois!

20 Janvier 2011 Publié dans #ACTUALITÉ

Tous récemment, la Suède a décidé d’annuler l’émission de bons du Trésor pour une valeur de 4 milliards de couronnes, soit 450 millions d'euros. Madame Laang, la porte-parole de l'Office suédois de la dette, a expliqué que les prêteurs demandaient des taux d'intérêt trop élevés.


1213071624aChPDDj.jpgElle jugeait donc qu’un taux de 1,46% était abusif pendant que la Grèce acceptait de payer ses emprunts quatre fois plus cher, à échéance comparable. Il est vrai que la Suède peut s’offrir le luxe de refuser des taux élevés, puisqu’elle est en plein boom. Jugez en : au troisième trimestre 2010, sa croissance a atteint 6.9% en rythme annuel, un chiffre à peine inférieur de 3% à celui de la Chine. Cette performance s’explique par l’excellente tenue des exportations qui représentent près de 50% du PIB et dont les deux tiers sont destinés à l’Europe. La Suède a également profité de l’envolée des cours des matières premières puisqu’elle est le premier producteur européen de fer, de plomb et d’or et le deuxième pour le cuivre.

Mais la croissance de la Suède est aussi tirée par la consommation intérieure. Grâce à la profonde réforme de l’Etat mise en œuvre au début des années 1990 et à plusieurs années de forte croissance, le gouvernement disposait de bonnes marges de manœuvres budgétaires, au point que l’excédent public, vous avez bien lu l’excédent, atteignait 3.6% du PIB avant la crise. Il a donc pu mettre en place un plan de relance sans mettre en péril ses finances publiques et sans s’imposer aujourd’hui une sévère cure d’austérité.

Aussi en 2010, la Suède a été en situation d’équilibre budgétaire et il est prévu qu’elle dégage un léger excédent en 2011 alors que la croissance de son économie devrait atteindre 4%, selon  le ministre suédois des Finances Anders Borg.
 C’est ainsi qu’après une forte récession en 2009, la Suède survole désormais la morosité économique européenne avec des finances publiques équilibrées, des exportations vigoureuses et un chômage en forte baisse.

 

Mais comment font-ils les Suédois, pour obtenir de tels résultats ?

C’est pourtant simple, explique l’ancien ministre suédois des Finances, Goran Persson, il suffit d’appliquer une recette en sept points :

-     Premièrement, rien n'est possible si le peuple ne comprend pas pourquoi des mesures difficiles sont requises. Il faut donc expliquer la situation et obtenir un mandat clair. En somme, il ne faut pas mentir avant les élections.

-     Deuxièmement, aucun secteur, absolument aucun, ne doit être épargné. Cela ne peut pas marcher si le peuple croit  qu'un groupe de gens en particulier réussit à se défiler. Pas de favoritisme, pas de niches, pas privilèges.

-     Troisièmement, les mesures d'austérité doivent faire partie d'un plan global, cohérent et porté par une vision d'ensemble. Pas de bricolage sans lendemain.

-     Quatrièmement, il faut commencer par les mesures les plus dures et agir dès le début du mandat pour montrer sa détermination. Ne pas faire de cadeaux au début !

-     Cinquièmement, une transparence absolue est requise pour maintenir la crédibilité et la confiance. Pas de comptabilité fantaisiste. Pas de prédictions économiques rose bonbon.

-     Sixièmement, il faut faire plus de réductions de dépenses que de hausses d'impôts et de taxes. Pour rétablir la santé financière à long terme, les coupures les plus importantes doivent se faire dans les programmes permanents : il ne suffit pas de vendre les bijoux de famille, cela n’est possible qu’une fois.

-     Septièmement, pour que les mauvaises habitudes ne reviennent pas rapidement, il faut en profiter pour changer durablement les façons de faire.

-      

-     Après avoir lu les conseils du bon Docteur Goran Persson, j’en ai conclu que c’était bien ce que je pensais : ils sont fous ces Suédois !

 

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L'indignation l'emporte sur la repression

16 Janvier 2011 Publié dans #ACTUALITÉ

Ce qui vient de se passer en Tunisie est un événement du même ordre que celui qui s’est déroulé en 1989 et qui a abouti à la chute du Mur de Berlin. On ne sait pas encore s’il restera localisé et sans lendemain ou s’il provoquera une onde de choc qui touchera les régimes similaires comme la chute du Mur de Berlin a provoqué un changement majeur en Europe.

drapeau-tunisie.jpg

Le 7 octobre 1989 à Berlin, le gouvernement est-allemand célèbre le 40e anniversaire de la RDA sur fond de manifestations. À Postdam et à Karl-Marx-Stadt (Chemnitz), les forces de l'ordre interviennent avec violence contre les manifestations.

Le 18 octobre, le chef d'État est-allemand, Erich Honecker démissionne « pour raison de santé ». Egon Krenz lui succède.

Le 21 octobre, les manifestations touchent l'ensemble du pays. La police intervient avec une rare violence.

Le 31 octobre, Margot Honecker, l'épouse de l'ancien chef d'État, démissionne de son poste de ministre de l'Enseignement.

Le 4 novembre, un million de personnes descendent dans la rue, dont la moitié à Berlin-Est.

Le 8 novembre, la tête du parti SED démissionne collectivement.

Le 9 novembre, Günter Schabowski, membre du Politburo, annonce que tous les citoyens de la RDA peuvent quitter le pays. Nombre de Berlinois se ruent aussitôt vers les postes frontières. Dépassés, les gardes-frontières pratiquent des ouvertures dans le mur de Berlin.

Un mois à peine s’est écoulé et la RDA s’est effondrée. La suite de l’histoire, c’est la fin du communisme d’État et l’Europe actuelle.

 

Le 17 décembre 2011 à Sidi Bouzid, une ville de 40.000 habitants au centre de la Tunisie, Mohamed Bouazizi, diplômé et chômeur, vend sans autorisation des fruits et légumes sur le marché. Sa marchandise est confisquée. Il plaide en vain sa cause auprès des autorités. Désespéré, il s'immole par le feu devant la préfecture.

Le 18 décembre, un sit-in est organisé devant la préfecture. La police disperse la manifestation à coups de gaz lacrymogènes et de matraques. Tout le week-end, de violents affrontements opposent forces de l'ordre et jeunes manifestants. Les premières arrestations ont lieu.

Le 20 décembre, des  manifestations de soutien aux protestataires de Sidi Bouzid ont lieu  à Meknassi, à Sidi Ali Ben Aoun, à Menzel Bouzaiane.

Le 24 décembre, la police tire sur des manifestants à Menzel Bouzaiane, à 60 kms de Sidi Bouzid. Bilan: deux morts.

Les 25 et 26 décembre ont lieu les premières manifestations de diplômés chômeurs à Tunis.

Le 28 décembre a lieu un rassemblement de solidarité des avocats. De son côté, le Président Ben Ali déclare qu’il comprend «la difficulté engendrée par la situation de chômage», mais il dénonce une «instrumentalisation politique». Il décide de limoger le ministre de la Communication.

Du 3 au 7 janvier, les manifestations se poursuivent. Elles gagnent Thala, Bizerte, Sfax, Kairouan, Meknessi, Regueb, Souk Jedid, Ben Gardane, Medenine, Siliana et même Sousse. La répression s’amplifie.

Le 4 janvier, Mohamed Bouazizi, à l'origine de la révolte, meurt de ses blessures.

Les 8, 9 et 10 janvier, un week-end sanglant se déroule, en particulier à Kasserine, Thala et Regueb. Les autorités font état de 21 morts, d’autres sources affirment qu'il y en a eu plus de 50, rien qu'à Kasserine. Les vidéos des massacres et des tirs à balles réelles passent de plus en plus sur Internet, notamment sur les réseaux sociaux.

Le 10 janvier, Ben Ali promet la création de 300.000 emplois supplémentaires et dénonce des «actes terroristes» perpétrés par des «voyous cagoulés».

Le 11 janvier, la ville de Tunis est gagnée par les affrontements, de même que les villes côtières et touristiques telles que Sfax ou Sousse. Les manifestations se poursuivent ailleurs dans le pays. Le régime ordonne la fermeture des écoles et des universités «jusqu'à nouvel ordre».

Le 12 janvier, le ministre de l'Intérieur est limogé et une commission d'enquête sur la corruption est créée. Des affrontements ont lieu dans la banlieue tunisienne. Le couvre-feu est déclaré à Tunis, ce qui n’empêche pas les affrontements qui font huit morts.

Le 13 janvier, dans une dernière allocution télévisée, le Président Ben Ali s'engage à quitter le pouvoir en 2014. Il ordonne la fin des tirs à balles réelles contre les manifestants, promet la «liberté totale» d'information et l’accès à Internet. Mais les manifestants réclament désormais le départ du Président. On déplore treize morts à Tunis et deux à Kairouan. La station balnéaire d'Hammamet est touchée par des destructions et des pillages.

Le 14 janvier, dans la matinée, de nouvelles manifestations ont lieu partout dans le pays, avec un slogan: «Ben Ali dehors». À Tunis, un  cortège de 5000 personnes est violemment dispersé à Tunis.

Vers 16h, le gouvernement est limogé et des élections anticipées, d'ici six mois, sont annoncées.

À 17h, l'état d'urgence est décrété dans tout le pays, les rassemblements publics interdits, le couvre-feu instauré. Les tirs à balle réelle sont de nouveaux autorisés. L'espace aérien est fermé.

À 18h50, le Premier ministre Mohammed Ghannouchi annonce à la télévision qu'il assure l'intérim de la présidence en remplacement de Zine El Abidine Ben Ali « temporairement empêché », mais qui a concrètement pris la fuite à bord de son avion pour être hébergé en Arabie Saoudite.

Après un mois d'émeutes et de manifestations réprimées violemment, faisant de nombreux morts, le régime Ben Ali a chuté.

Le 15 janvier, Le Conseil constitutionnel déclare qu’il y a  une "vacance définitive du pouvoir", ce qui équivaut à  écarter officiellement Ben Ali de la présidence du pays. Conformément à la Constitution Tunisienne, désigne  le Président de la Chambre des députés, Foued Mebazaa, en tant que Président de la République par intérim. Des élections seront organisées  dans les deux prochains mois.

Le 16 janvier, le Premier Ministre sortant, Mohammed Ghannouchi  reste en place et consulte pour former un nouveau gouvernement et réformer les institutions….

Les Tunisiens en janvier 2011, à l’instar des Allemands de l’Est en octobre 1989, ont changé la donne. Dans les deux cas, la privation de la liberté individuelle est devenue collectivement insupportable.

L’histoire est en marche, les régimes égyptiens, iraniens ou algériens sont menacés par la même indignation, le cynisme des politiciens français est sur la place publique. 

Une phase rarissime de vérité est devant nous.

 

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Ça suffit, les Suisses!

12 Janvier 2011 Publié dans #ACTUALITÉ

Il est souvent intéressant de voir les événements avec les lunettes de responsables étrangers. C’est à ce titre que je vous propose de lire la récente interview de la Présidente de la Confédération helvétique, avec quelques commentaires de ma part (les textes en gras sont de mon fait).

Roger-Federer-en-quart-de-finale-contre-Robin-Soderling.jpgTout d’abord vous ignorez sans doute le nom de la Présidente de la Confédération helvétique, Madame Micheline Calmy-Rey. Il faut préciser qu’en Suisse le mandat de la Présidence se déroule sur une année, à comparer avec nos présidences régaliennes de cinq ans, qui entraînent des campagnes électorales de deux ans (nous y sommes déjà).

Parmi les défis de sa Présidence, elle évoque entre autres le fait  qu’elle sera « la voix de la Suisse à l’étranger. En cette période où le pays se trouve sous pression, ce rôle n’est pas à sous-estimer. Je vais m’efforcer de régler les problèmes avec nos voisins et également d’approfondir les relations avec l’UE.
 
Au niveau de la communauté internationale, je souhaite contribuer de manière constructive à la résolution des problèmes globaux. Le monde est interconnecté, les décisions produisent des effets multiples et réciproques. Pensons seulement au terrorisme, à la pauvreté, aux flux migratoires, à la protection de l’environnement et au changement climatique. Face à ces problèmes globaux, nous ne pouvons agir comme si nous étions une île. » En effet.

Elle rappelle ainsi les temps difficiles qu’a vécu le Conseil fédéral ces derniers temps : « La crise UBS, la pression sur le secret bancaire et la crise libyenne n’ont pas été faciles à gérer pour le Conseil fédéral. Mais si nous observons plus attentivement ces crises, nous pouvons affirmer que le Conseil fédéral les a bien maîtrisés.
 
Dans l’affaire libyenne, les deux otages sont rentrés sains et saufs à la maison, c’est l’essentiel pour moi. En ce qui concerne le secret bancaire, nous avons repris les standards de l’OCDE. Nous pouvons désormais les mettre en application dans des conventions de double imposition bilatérales avec différents pays.
 
Enfin, l’affaire UBS aux Etats-Unis a été réglée grâce à un accord. La Suisse a montré qu’elle était capable de défendre ses intérêts face à une grande puissance comme les Etats-Unis. » Elle en conclut que les Suisses doivent avoir davantage de confiance en eux, car « Nous ne sommes pas insignifiants face au monde et nous savons nous défendre. »

Interrogée sur les échéances européennes auxquelles la Suisse doit faire face, la Présidente observe : « L’approfondissement des relations avec l’UE est une priorité de mon année de présidence. Ces relations doivent être aussi bonnes que possibles, car l’UE est notre principal partenaire politique et économique.
 
Jusqu’ici, nous avons suivi la voie bilatérale. Le bilan est bon en ce qui concerne l’économie et la sécurité. Le bilan concernant notre souveraineté est plus nuancé. Nous avons repris beaucoup de l’UE, notamment en matière d’évolution du droit communautaire, mais nous n’avons pas notre mot à dire. Je ne peux pas être satisfaite de cette situation.
 
L’UE affirme que les 120 accords représentent une grosse somme de travail, et c’est pourquoi les relations devraient êtres simplifiés. Bruxelles argumente que nous bénéficions de l’accès à un marché de 500 millions de consommatrices et consommateurs. C’est pourquoi nous devrions également reprendre les règles de l’UE.
 
Pour des raisons de souveraineté et en tant que non-membres de l’UE, nous disons cependant non à une reprise automatique du droit européen. Si nous devions entrer dans cette discussion, nos droits démocratiques, comme l’initiative et le référendum, devraient être sauvegardés. »

Notez comment la Commission de l’UE essaie d’imposer ses propres règles aux pays périphériques comme la Suisse ou la Norvège ! En particulier il semble que les referenda suisses gênent l’exécutif européen qui considère que l’expression directe de l’opinion de la population gêne ses plans.

Il est vrai que les succès de la Suisse dérangent : le franc suisse est au plus haut, la balance commerciale du pays est équilibrée, les déficits publics négligeables, le niveau de vie l’un des plus élevés du monde, le taux de chômage inférieur à 4% et l’Indice de Développement Humain parmi les plus élevés. C’est d’autant plus provocant que ces succès se traduisent par des transferts d’entreprise, donc de richesses :

Il y quelques jours une société américaine, Crown Emballages, qui emploie 23 000 personnes dans le monde dont 2 500
 en France, a décidé de transférer en Suisse son siège social, qui était basé à Paris jusqu'en décembre 
2010. Cette décision a été prise pour des raisons fiscales, puisque le groupe sera imposé à 6,6 % sur les bénéfices alors qu'il l'était à 33 % en 
France. Ses vingt-six dirigeants qui étaient employés au siège social déménagent en Suisse. 

Ça suffit les Suisses ! Et en plus vous avez Federer ? il est grand temps que vous rentriez dans les rangs, avec des Présidents à vie, un gros déficit et des petits joueurs !

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Le débat entre la raison et l'intuition

9 Janvier 2011 Publié dans #PHILOSOPHIE

Puisque c’est dimanche, on peut s’offrir le luxe de s’intéresser à des sujets tout à fait gratuits et parfaitement abstraits. C’est le cas du débat entre la raison et l'intuition qui est celui qui oppose et unit à la fois la pensée grecque et le christianisme.

chro.jpgOn a longtemps pensé que le christianisme avait occulté la pensée grecque au point qu’il avait fallu attendre la Renaissance pour que cette dernière reprenne toute sa place dans notre civilisation. Or la pensée grecque n’a jamais cessé d’exercer son influence sur la pensée européo chrétienne.  

Dés le IIe siècle en effet, les Chrétiens ont incorporé la raison grecque dans leur doctrine au travers de la recherche méthodique de la vérité. Le christianisme enseigne que le salut de l’homme ne peut être trouvé que par l’écoute de la Parole divine, la seule qui, selon lui, puisse éviter à l’homme de se perdre sur des chemins sans issue. Mais il ne renie pas pour autant l’antécédent de la philosophie grecque dans la recherche de la vérité[1]. C’est ce que professe le philosophe grec Justin, ultérieurement  converti au christianisme, lorsqu’il rappelle que l’homme a commencé par chercher son salut au travers de la connaissance jusqu’à ce qu’il comprenne, au travers de l’enseignement chrétien, qu’il ne pouvait vraiment la trouver qu’à l’aide de la Révélation divine. En effet, pour Justin et pour tous les philosophes chrétiens qui lui succéderont, c’est la Foi en Dieu qui permet à l’homme de s’approcher d’une Vérité révélée qui brave par nature la raison humaine.

Par rapport  à la pensée grecque, qu’apporte de nouveau le christianisme au moment où il émerge ? Il transmet, par l’Évangile, un appel adressé à tous les hommes à rénover leur être. Pour lui, c’est une rénovation qui ne peut pas s’appuyer exclusivement sur la raison humaine, car cette dernière ne peut pas trouver en elle-même les ressorts qui lui permettraient de se dépasser. Cet appel est justifié par le postulat que le Salut de l’homme nécessite la rénovation de son être et que cette rénovation implique un dépassement par rapport à ses limites actuelles.   Il est remarquable que Platon soit précédemment arrivé à la même conclusion, lorsqu’il a montré dans ses Dialogues que la recherche objective et rationnelle de la vérité ouvre de tels horizons à la pensée que la raison se révèle incapable d’en prendre la mesure. Ne pouvant se résoudre à ce qui aboutissait à une capitulation de l’esprit, Platon s’en était sorti par une pirouette intellectuelle en recommandant, lorsque l’on se trouvait dépassé par les questions sans réponse  engendrées par la recherche de la vérité, de se raccrocher aux mythes fondateurs de la pensée humaine. Il postulait de la sorte que ces mythes étaient intrinsèquement vrais, car aucune  démonstration ne pouvait le prouver.  

Face à cette limite générale de la pensée humaine que l’on retrouve aujourd’hui dans celles de la pensée scientifique, le christianisme offre une tout autre approche : Il considère que l’aspiration de l’âme à dépasser les limites qu’impose la raison est primordiale pour progresser vers la vérité. Pour le christianisme, seule la Vérité révélée par la Parole de Dieu peut répondre aux aspirations les plus profondes de l’âme. Or cette vérité ne s’adresse pas à la raison, fondamentalement incapable de l’accepter, mais à une autre force de l’âme, la force de croire, autrement dit la Foi. Seule cette dernière permet à l’homme de persévérer dans son Être, de réussir à se dépasser et de se mettre sous la tutelle de Dieu. Pour autant, le christianisme ne renie pas le rôle de la raison. Si le salut de l’homme présuppose bien une prise de conscience, cette dernière ne permet pas à elle seule de sauver l’homme, il y faut aussi la Foi.

Lorsque les Chrétiens déclarent que ce n’est pas la Foi qui est irrationnelle mais la raison lorsqu’elle ne se fonde pas sur la Foi, ils proposent un paradoxe qui mène à  une nouvelle théorie de la connaissance et des valeurs. C’est à ce titre que les pensées grecque et chrétienne, si elles poursuivent toutes deux la recherche de la vérité, divergent dans leurs buts et dans leurs moyens : la première poursuit la connaissance de l’Être par la recherche méthodique de la vérité issue de la raison humaine, la seconde se consacre au salut de l’Être par la révélation de la vérité au travers de la Foi.

L’opposition entre les deux pensées s’atténue lorsque l’on examine le sens que les Chrétiens donnent à la notion de Foi. Comme le christianisme postule que l’homme est un être rationnel et libre, il ne peut s’agir d’une Foi aveugle mais d’un acte de raison qui remplit l’âme de lumière, à condition d’accepter que la vérité révélée puisse braver la raison humaine. Car cette Vérité se trouve dans la Parole de Dieu ce qui signifie qu’elle est substantiellement ineffable.

Le rationalisme ne peut pas accepter la thèse chrétienne, qu’il accuse de mener à  une capitulation de la raison. Comment admettre en effet l’idée que la raison renonce à expliquer  l’inexplicable ? Pourtant il le faut, réplique le christianisme, car la raison humaine s’est heurtée de tout temps, aujourd’hui comme hier, à son incapacité à tout expliquer. De plus, la raison ne suffit pas à l’esprit humain qui fait appel tout autant à l’intuition qu’à la raison. Or c’est justement  à l’intuition que fait appel le christianisme, une intuition qu’il appelle « Foi », en demandant au fidèle à accepter intuitivement les vérités « révélées » tout en lui demandant, une fois qu’il a accepté ce préalable, d’expliciter sans cesse ces vérités révélées, d’en saisir le sens et le contenu.

Tout le débat porte finalement sur la nécessité pour l’esprit humain d’accepter d’intégrer l’impensable, non dans sa raison mais dans son être. Mais il reste que la philosophie grecque et la doctrine chrétienne partagent l’idée qu’il est nécessaire de toujours faire appel à la raison pour approcher au plus prés de la vérité, la première en faisant l’outil exclusif de la vérité, la seconde y mettant comme préalable l’intuition, qu’elle appelle la Foi.

 



[1] On peut se référer à une bonne partie de mes Blogs dans la catégorie « Philosophie » qui sont consacrés à la  recherche de la vérité sous ses diverses formes au cours du temps.  

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L'Etat royal menacé par le protestantisme

5 Janvier 2011 Publié dans #HISTOIRE

Contrairement à ce que l’on retient généralement de François 1er, sa magnificence ou la fameuse bataille gagnée de Marignan en 1515, François 1er a été un roi assez catastrophique pour la France et les Français : défait à Pavie en 1525 et prisonnier de Charles Quint, il signe le traité de paix de Madrid le 14 janvier 1526. Il le fait au prix de la vente d’une partie du Trésor du Royaume, du doublement de la taille, du renoncement à ses ambitions territoriales et de la livraison en otage de ses deux garçons aînés, âgés de 9 et 7 ans, qui se morfondront plusieurs années dans une forteresse. Et à peine est-il libéré qu’il relance la guerre contre Charles-Quint en s’alliant avec les Protestants allemands et le sultan Soliman le Magnifique !

Francois_Dubois_001.jpg

Après son décès en 1547, les affaires de la France ne s’arrangent guère, au contraire. C’est l’époque de l’avènement du protestantisme et du combat qu’engagent les rois de France pour le contenir et l’expurger de leur royaume. 

De 1547 à 1610 règnent successivement cinq rois, Henri II, François II, Charles IX, Henri III et Henri IV. Fils de François Ier, Henri II hérite du plus puissant et du plus riche royaume européen, dont la cohésion contraste avec l’hétérogénéité de l’Empire des Habsbourg et la multiplicité des petits États allemands et italiens. Il en profite pour continuer la guerre contre Charles-Quint jusqu'à ce que les troupes française subissent l’écrasante défaite de Saint-Quentin et qu'il soit contraint de signer le traité de Cateau-Cambrésis (1559) qui ferme la porte de l’hégémonie du Royaume de France sur l’Europe pour un siècle.

Pendant ce temps, les nécessités militaires ont entraîné la multiplication, comme d’habitude en France, des impôts et des emprunts onéreux. Le peuple est mécontent, comme toujours et avec raison. Cela deviendra une constante, y compris de nos jours. Le protestantisme a fait son apparition politique en France sous le règne de François Ier avec l’affaire des placards : dans la nuit du 17 octobre 1534, de petites affiches, des « placards » contre la messe catholique furent apposés en plusieurs endroits, y compris sur la porte de la chambre du Roi au château d’Amboise. Le roi s’emporta contre ce qu’il considérait constituer un crime de lèse-majesté et ordonna des persécutions. Des bûchers s’allumèrent, des martyrs y souffrirent la mort.

C’est que les rois de France sentent bien que leur pouvoir est en danger car les Protestants contestent les fondements religieux du pouvoir royal, exigent plus de libertés locales et instillent dans les esprits le dangereux ferment de la liberté des consciences. C’est pourquoi le protestantisme a été combattu par tous les rois de France, y compris Henri IV, et finalement extirpé du royaume par Louis XIV.

Vers 1560, la France comptait environ dix pour cent de protestants que l’on retrouvait plutôt chez les artisans, les bourgeois et les nobles que chez les paysans. De  plus en plus de grandes familles aristocratiques se convertissaient au protestantisme. La tension entre les Catholiques et le pouvoir royal d’une part, les nobles et les bourgeois protestants d’autre part, atteignit son paroxysme en 1562 lorsque se produisit un soulèvement général des Protestants qui prirent le contrôle de nombreuses villes.

C’est le 18 août de la même année que fut déclenché le massacre de la Saint-Barthélemy dont Charles IX accepta officiellement la responsabilité. Ce faisant, il détruisit l’image d’un roi protecteur de l’ensemble de ses sujets et sonna le début des guerres de religion qui durèrent trente ans. C’est alors que se développa la revendication d’un pouvoir local capable de faire front face à l’autorité du roi, que s’organisa une union des provinces protestantes du Midi, que fut publié le « Franco Gallia » de François Hotman qui contestait la « puissance absolue, excessive et infinie » des rois, et que la France bascula dans l’anarchie, partagée qu’elle était entre ligueurs catholiques et forces protestantes.

Finalement, lorsque tous les protagonistes du conflit furent suffisamment épuisés pour aspirer à la paix, Henri IV parvint à se faire sacrer roi en 1594 en abjurant la foi protestante. Il entreprit la reprise en main du royaume en s’appuyant sur les trois forces politiques en présence, le parti protestant, les catholiques royalistes et les catholiques ligueurs qui étaient toutes trois convaincues que la paix devait revenir afin que les affaires reprennent et que seul Henri IV pouvait incarner ce consensus.

Le retour du pouvoir royal, en dehors des mesures de rétablissement des finances, se traduisit aussitôt par l’alourdissement de son emprise sur les richesses du pays. L’administration du royaume envoya systématiquement des commissaires du roi, les ancêtres des intendants : la monarchie centralisatrice s’installa et les paysans furent écrasés de charges. Tandis que le discours idéologique de l’époque distillait l’image du paysan trouvant chaque dimanche sa « poule au pot », l’ambassadeur anglais Carew écrivit en 1609 : « On tient les paysans de France dans une telle sujétion qu’on n’ose pas leur donner des armes [...]. On leur laisse à peine de quoi se nourrir. ». Comme toujours, l’alourdissement de la fiscalité ne permit pas d’obtenir un redressement financier de l’Etat, d’autant plus qu’Henry IV se hâta d’accroître les dépenses militaires.

 

Heureusement pour sa postérité, Henri IV finit par se faire assassiner le 14 mai 1610 au moment où il s’apprêtait à reprendre la guerre contre l’Espagne. L’histoire officielle s’est servi de cet assassinat afin de lui octroyer l’image d’un roi consensuel et martyr plutôt que celle d’un roi guerroyeur et affameur, image qui lui correspondrait plutôt mieux que la précédente.

 

 

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Quels que soient les voeux que je formule pour vous...

1 Janvier 2011 Publié dans #PHILOSOPHIE

perseverance…UN MOT D'ORDRE, RESTEZ DETERMINÉ!

 

Pour vous y aider, je vous offre quelques maximes à faire vôtre:

 

-       Tout d’abord,  observez avec Hugh Latimer que « la goutte de pluie fait un trou dans la pierre, non par sa force mais par sa répétition ».

-       Souvenez vous ensuite de cette pensée profonde de Calvin Coolidge : « Rien dans le monde ne peut remplacer la persévérance. Le talent ne le peut pas : rien n’est plus courant que des ratés bourrés de talents. Le génie ne le peut pas : les génies méconnus sont légion. L’éducation ne le peut pas : le monde est plein d’épaves érudites. Mais la persévérance et la détermination sont toutes-puissantes ».

-       Prenez en compte aussi, avec Edmund Burke, que « l’obstination est certainement un grand défaut, mais  malheureusement il se trouve que presque toutes les grandes vertus, la constance, le sérieux, la mansuétude, le courage, la fidélité et la fermeté sont étroitement reliés à cette qualité désagréable qu’est l’obstination ».

-       C’est que confirme Nelson Mandela, en observant que « tout paraît toujours impossible jusqu’à ce que cela soit réalisé ».

-       Et c’est pour cela que « la meilleure façon de s’en sortir est toujours d’aller jusqu’au bout » (Robert Frost).

-       Croyez-en une personne expérimentée comme Robert Frost, qui n’a pas peur d’écrire cette phrase définitive : «  En deux mots, je peux résumer tout ce que j’ai appris de la vie : elle continue ».

-       Nous pouvons également croire Mac Arthur, lorsqu’il observe que : « l’âge ride le corps, mais c’est le renoncement qui ride l’esprit ».

 

Sur ces bases, je vous adresse quelques conseils pour l’action à mener cette année, comme pendant les années suivantes :

 

-       Le premier principe est édicté par Winston Churchill, maître ès résistance : « Ne capitulez jamais. Ne capitulez jamais, jamais, jamais, jamais. En rien, ni globalement ni en détail, que ce soit important ou secondaire, excepté s’il s’agit de raisons d’honneur ou de bon sens. Ne cédez jamais à la force !».

-       Car il est vrai, comme l’observe Stephen Kaggwa que vous pouvez  bien « essayer et échouer, mais en aucun cas vous ne devez manquer d’essayer ! ».

-       Et si vous vous demandez « combien de fois vous devez essayer ? » Jim Rohn vous répond sobrement mais avec force «  Jusqu’à ce que ! ».

-       Pour cela, vous n’avez qu’à suivre les recommandations de Dorothy Fields : « Relevez-vous, secouez-vous  et recommencez ! »

-       Car il est certain, comme l’affirme un  proverbe bouddhiste, que « si nous allons dans la bonne direction, tout ce que nous avons à faire est de continuer à avancer ».

-       Même Napoléon nous le confirme en nous rappelant que « la victoire appartient à celui qui a le plus de persévérance ».

 

Pour conclure, je vous  recommande personnellement de faire très attention à ce que vous voulez, car vous pourriez bien l’obtenir !

 

 

 

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