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Le blog d'André Boyer

ELIMINER L'EXCÉS DE DIOXYDE DE CARBONE

9 Février 2018 , Rédigé par André Boyer Publié dans #PHILOSOPHIE

ELIMINER L'EXCÉS DE DIOXYDE DE CARBONE

 

Éliminer l’excès de CO2 demande de produire de l’énergie « propre », de réduire les gaspillages de sa consommation et, à la limite, d’agir directement sur le climat de la Terre.   

 

Lorsqu’on pense énergie propre, en dehors des turbines hydrauliques de toujours, on constate le succès des panneaux photovoltaïques, qui permettent, avec seulement 30 m², de répondre à la demande d’un ménage moyen dans le Nord de l’Europe, et avec bien sûr beaucoup moins de surface dans le Sud.

On observe aussi l’installation de turbines éoliennes, qui, malgré leurs nuisances, offrent la possibilité d’obtenir de fortes puissances instantanées. À ces moyens en fort développement, il faut ajouter la biomasse, constituée de diverses matières organiques comme le bois, la paille, le blé ou le maïs, l’énergie des vagues et des marées et la géothermie.  

Mais, à moins de couvrir la Terre de panneaux photovoltaïques, la seule énergie abondante, tout en étant neutre en CO2, reste celle issue de la fusion et de la fission nucléaires, avec de nouvelles générations de réacteurs en cours d’installation ou d’expérimentation. Je reviendrai prochainement sur ce sujet curieusement négligé dans un pays où pourtant l’énergie nucléaire domine.

Disposant d’énergie « propre », il est nécessaire de bien l’utiliser, à commencer par l’organisation d’un réseau électrique plus rationnel, que l’on appelle smart grid, avec des  composants du réseau électrique qui communiquent entre eux afin d’équilibrer  l’offre et la demande. Cette organisation du réseau est en marche en Europe. On peut y ajouter la fabrication de produits moins nocifs pour l’environnement et moins consommateurs d’énergie, grâce notamment à leur recyclage.  

Mais puisque le CO2 continue à augmenter inexorablement dans l’atmosphère, on cherche à le stocker, dans des champs gaziers vides ou dans les fonds marins. Ces solutions provisoires devraient un jour laisser place au geo-engineering, qui consiste à intervenir directement dans la marche de la planète Terre. À cet égard, on projette de modifier l’albédo (le pouvoir réfléchissant) de la Terre en créant des nuages stratus au-dessus d’une grande partie de la surface des océans ou de la refroidir en projetant, comme lors des éruptions volcaniques, de grandes quantités de dioxyde de soufre (SO2). 

On prévoit aussi d’agir sur le système biologique de la Terre par la plantation d’arbres, par l’engraissage des algues océaniques par du fer ou en procédant à  la synthèse directe de la nourriture par des matières premières anorganiques.

On envisage enfin de tenter de réduire la quantité d’énergie que la Terre reçoit du soleil, en installant dans l’espace un grand écran solaire ou des ballons stratosphériques réfléchissants.

 

Tous ces projets montrent a minima que l’humanité n’est pas sans idées face à la nuisance qu’elle a elle-même créée, ce qui rassure sur ses perspectives de survie à long terme…

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